Discours inaugural de l'année présidentielle par M. Pierre-Alain Perritaz

Monsieur le Syndic, Madame la Vice-Syndique, Madame et  Messieurs les Conseillers communaux, Monsieur le Vice-président, Mesdames et Messieurs les Conseillers généraux, Mesdames et Messieurs les employés communaux, Mesdames et Messieurs les représentants de la presse, Mesdames et Messieurs les visiteurs sur tribune,

Permettez-moi pour commencer cette allocution de remercier mon prédécesseur M. Christophe Giller. Il a été le président des grandes premières, première fois qu’un élu UDC préside le Conseil général, premier président de la législature 2016-2021, première fois que le Conseil général siège dans la salle du Grand Conseil, et enfin première fois que le Conseil général a utilisé le vote électronique.

Cher Christophe, pour toutes ces premières, pour ta transparence, pour ton travail, pour ton dévouement, bref pour ta présidence je te dis BRAVO et MERCI.

Je félicite Monsieur Julien Vuillemier pour sa brillante élection à la vice-présidence.

Pour le Conseil communal et les employés communaux, en particulier le secrétariat du Conseil général, je tiens à vous dire que je très heureux de pouvoir collaborer étroitement avec vous cette prochaine année.

A vous chers membres du Conseil général, je tiens à vous remercier de votre confiance et de m’avoir élu à la présidence pour une année. Les suffrages que vous m’avez attribués,  me font sincèrement plaisir et me rendent aussi un peu fier.

Ne faut-il pas l’aimer cette ville pour y siéger à son Conseil général ? Avec des séances qui commencent vers 19h30 et qui parfois finissent bien après le départ  du dernier bus? Et, bien oui, nous l’aimons Fribourg qui fête cette année ses 860 ans, Fribourg qui pourrait être bientôt ville hôte des jeux olympiques. Fribourg avec ses gens d’hier et ses gens d’aujourd’hui. Fribourg avec ses gens d’ailleurs et ses gens d’ici.

Le but d’un Conseil comme le nôtre est de se comprendre, ou du moins essayer de se comprendre, car, entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez  comprendre, ce que vous voulez comprendre et ce que vous comprenez, il y a au moins dix possibilités de ne pas se comprendre.

Mais essayons quand même ! Se comprendre, que l’on ait des opinions politiques différentes, se comprendre, que l’on ait des langues maternelles différentes. A ce sujet, j’ouvre une petite parenthèse à mon discours et je vais faire mon premier acte officiel en tant que nouveau président du Conseil Général en déclarant ceci : « Sehr geehrte Generalrätinnen und Generalräte, ab sofort erlaube ich euch, ich wiederhole, erlaube ich euch, eure Wortmeldungen auf Französisch zu halten». Klammer zu / Parenthèse refermée.

Quand je vous vois toutes et tous ici en séance, je pense aux citoyennes et citoyens de notre ville qui nous ont élus, nous devons être solidaires de leur choix et non pas se la jouer individuels. Nous devons être à leur écoute et retransmettre leurs soucis et leurs envies dans nos sessions. Nous devons aussi, malgré nos différences, être solidaires et respectueux les uns envers les autres car si nous sommes des adversaires politiques, nous ne sommes pas des ennemis.

« On ne voit qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Cette phrase écrite par Antoine de Saint-Exupéry dont on fête l’anniversaire de son passage à Fribourg cette année, devrait nous inspirer. En effet, essayons de temps en temps de fermer les yeux et de nous laisser gagner par notre âme d’enfant et ainsi voir les Messages du Conseil communal, les postulats et autres propositions, d’une façon différente et non pas uniquement en lisant des chiffres alignés dans des colonnes.

Voilà, Mesdames et Messieurs, il est temps de terminer mon discours et de traiter nos Messages et ainsi de poursuivre notre ordre du jour.

Enfin, en tant que conducteur de bus et trolleybus je nous dis à toutes et tous « En route ».

Fribourg, le 29 mai 2017