Question n° 232 (2021-2026) - Offre d’emploi pour un·e chef·fe du secteur Développement organisationnel 

R. Fessler (Le Centre/PVL)

Question

L’offre d’emploi parue dans La Liberté du 15 avril dernier suscite réflexions et questions:

Je vous en fais une lecture partielle. Le titre: "Responsable du secteur Développement organisationnel au sein du Service des ressources humaines, secteur Développement organisationnel".

Afin de soutenir notre vision RH, vous contribuez au développement des stratégies de formation, de recrutement et de la marque employeur et vous gérez la mise en œuvre de projets innovants. Vous proposez, déployez et communiquez la politique de formation adaptée aux enjeux de la Ville de Fribourg en collaboration avec le Conseil communal, les chefs de service, la cheffe de service RH, les conseillères RH et mettre en place des outils de formation utiles aux collaborateurs-trices. Vous élaborez et déployez la politique de recrutement de la Ville de Fribourg en collaboration avec le-la spécialiste recrutement dans le but de sélectionner, attirer et recruter les personnes les mieux qualifiées pour occuper les postes actuels et futurs.

Je m'arrête ici à la moitié de l'énoncé de la haute mission de ce recruteur performant, très recherché.

La formulation de l’annonce est un petit bijou de baragouinage, bref, une belle matière à sketch pour un humoriste et qui ressemble à un charabia alambiqué pseudo chasseur de tête pour une multinationale, alors que l’on recherche simplement un·e adjoint·e à la cheffe RH.

Le budget 2024 annonce l'engagement de 32 EPT. Les mauvaises langues diront qu'il faudrait plutôt un coupeur de tête qu'un chasseur de tête. Plus sérieusement. Oui, l’annonce vise un public-cible bien précis, mais elle pourrait être un peu plus intelligible. Quelle lecture en fera le·la contribuable par rapport à la gouvernance de la ville par ses élu·e·s?

D’où les questions:

1.         Pourquoi pas une annonce brève qui renvoie, pour le détail de la mission et du profil, au site internet comme le pratique l’Etat, avec à la clé une économie potentielle de plusieurs dizaines de milliers de francs cette année?

2.         La Ville a-t-elle vraiment besoin d'un super-recruteur? Un super-spécialiste en gestion d'image par contre ne serait pas de trop. Ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les mauvaises langues.

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